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En pleine nuit je poursuis une ombre qui s'engouffre dans une forêt noire. Le vent m'enveloppe et je me sens transporté, alors qu'autour de moi les arbres se mouvent. Je la regarde descendre le chemin sombre comme une locomotive roulant à toute vitesse, prise dans un mouvement que rien d'extérieur ne pourrait arrêter. Je la regarde, absent comme dans un film quand le chemin me surprend à se soustraire sous à mes pas. Je constate que je veux bouger mais que je n'avance pas. Et des poings sur ma gueule, et des sangles sur mes bras. Et je me retrouve par terre encore une fois, puis je réfléchis à ce que je fais là . Tombera encore une fois le café bouillant sur le sol en bois, pour se répandre lentement hors de moi. Car les fondations faites d'illusions qui ne brûlent plus s'écroulent et tombent leur fardeaux. Alors mon coeur se déplie et mes doigts se décrispent, et le coeur inexorablement se dévisse, sans aucune prémisse, vers un nouvel état. Je me débattait alors que j'avais pied. Mon sang nage et tient mon corps au chaud, c'est comme si je marchais au ralenti dans l'eau, la pression n'habite simplement plus ma peau. Enfermé dans mon armoire, mes ongles deviennent des griffes, et gravent sur les parois des dessins qui seront l'essence de ce que mon esprit découvre ; quand je pars à l'aventure dans les rainures, dans les rainures pleines de ratures, dans les ratures pleines de sciures, dans les sciures sauce nature. Traces anonymes, frêles sursauts dans une séquence d'histoire, mes accomplissements ne découlent que de ce qui pleut sur moi. Une femme s'en va, et c'est comme un arbre qui tombe pour repousser en une nuit. Je n'en crois pas mes yeux... Pour me faire plein d'ombre et me boucher la vue, prend Ã$a vieille branche ! Je lui coupe le jus, mille fois que je le coupe et qu'il repart de mille feux. Elle est partie depuis longtemps, mais il reste devant mes yeux. Comment couper cet arbre ? J'y crois pas bordel, il va m'avoir cet enfoiré, il m'écorce les yeux. Guerres ou paix, problèmes ou solutions, ce sera toujours comme Ã$a. Mêmes adversaires, même loi. Mon équilibre est simplement là . Dans le combat.
En pleine nuit je poursuis une ombre qui s'engouffre dans une forêt noire. Le vent m'enveloppe et je me sens transporté, alors qu'autour de moi les arbres se mouvent. Je la regarde descendre le chemin sombre comme une locomotive roulant à toute vitesse, prise dans un mouvement que rien d'extérieur ne pourrait arrêter. Je la regarde, absent comme dans un film quand le chemin me surprend à se soustraire sous à mes pas. Je constate que je veux bouger mais que je n'avance pas. Et des poings sur ma gueule, et des sangles sur mes bras. Et je me retrouve par terre encore une fois, puis je réfléchis à ce que je fais là . Tombera encore une fois le café bouillant sur le sol en bois, pour se répandre lentement hors de moi. Car les fondations faites d'illusions qui ne brûlent plus s'écroulent et tombent leur fardeaux. Alors mon coeur se déplie et mes doigts se décrispent, et le coeur inexorablement se dévisse, sans aucune prémisse, vers un nouvel état. Je me débattait alors que j'avais pied. Mon sang nage et tient mon corps au chaud, c'est comme si je marchais au ralenti dans l'eau, la pression n'habite simplement plus ma peau. Enfermé dans mon armoire, mes ongles deviennent des griffes, et gravent sur les parois des dessins qui seront l'essence de ce que mon esprit découvre ; quand je pars à l'aventure dans les rainures, dans les rainures pleines de ratures, dans les ratures pleines de sciures, dans les sciures sauce nature. Traces anonymes, frêles sursauts dans une séquence d'histoire, mes accomplissements ne découlent que de ce qui pleut sur moi. Une femme s'en va, et c'est comme un arbre qui tombe pour repousser en une nuit. Je n'en crois pas mes yeux... Pour me faire plein d'ombre et me boucher la vue, prend Ã$a vieille branche ! Je lui coupe le jus, mille fois que je le coupe et qu'il repart de mille feux. Elle est partie depuis longtemps, mais il reste devant mes yeux. Comment couper cet arbre ? J'y crois pas bordel, il va m'avoir cet enfoiré, il m'écorce les yeux. Guerres ou paix, problèmes ou solutions, ce sera toujours comme Ã$a. Mêmes adversaires, même loi. Mon équilibre est simplement là . Dans le combat.