5 mai 2048. Il y a plein de gens sur ma route mais aucun d'entre eux ne semble inquiet de ces faÃ$ades qui s'engloutissent rapidement derrière moi, alors que moi je repense à tous ces paysages paisibles qui finissent aspirés dans les vitres du train. La rue me marche dessus sans se retourner, et petit à petit ce que je croyais savoir du monde s'évanouit dans un coin pour me laisser voir la ville avec des yeux venus d'ailleurs, qui me donnent une putain d'envie d'explorer la planète à bord de mon astronef biologique pourvu de mandibules préhenseuses et de globes oculaires. Beaucoup de choses me semblent étranges.